M met au jour et en lumière les secrets de Dieric Bouts

Venez jeter un coup d’œil dans l’atelier du maître flamand de Louvain

La nouvelle exposition Atelier Bouts présente aux visiteur·euses la science qui se cache derrière la peinture du XVe siècle : on peut y admirer six chefs-d’œuvre iconiques de l’atelier du maître flamand Dieric Bouts au travers de leurs multiples couches de peinture. L’exposition constitue la suite intime de la rétrospective internationale DIERIC BOUTS. Créateur d’images.

Comment les maîtres flamands créaient-ils leurs tableaux emblématiques ? De quelles couches se composaient-ils ? Bouts est-il le seul cerveau derrière les œuvres que nous lui attribuons ? Et comment restaure-t-on ces œuvres de nos jours, quelque 500 ans plus tard ? Atelier Bouts vous offre des réponses scientifiquement étayées à toutes ces questions.

Les visiteur·euses découvrent et peuvent admirer de très près six des œuvres les plus iconiques sorties des ateliers de Dieric et Albrecht Bouts, il y a cinq cents ans. Car aujourd’hui, nous en savons bien davantage sur ces œuvres que ce qui se voit à l’œil nu grâce à des techniques d’imagerie novatrices et aux examens techniques des matériaux.

Jusqu’aux dessins préparatoires

« L’exposition permet de découvrir six œuvres majeures de Bouts, ce qui, en soi, est déjà tout à fait exceptionnel. Mais pour chacune d’entre elles, nous expliquons en outre l’une des techniques qui nous ont permis d’en découvrir davantage sur l’œuvre en question. Pensez à la radiographie aux rayons X, à l’analyse d’échantillons de peinture ou à la réflectographie infrarouge, qui permet, par exemple, de voir à travers la couche de peinture, jusqu’au dessin préparatoire. Ainsi, on se retrouve soudain face à la première ébauche du peintre sur la toile », explique David Lainé, conservateur et chercheur à l’IPARC/ICM.

« Grâce à la dendrochronologie, une discipline scientifique qui s’intéresse à la datation du bois, nous savons que Mater Dolorosa (sur un panneau qui date d’après 1490) ne peut pas être de la main de Dieric Bouts, mais qu’elle provient sans doute de l’atelier de son fils, Albrecht », continue David Lainé.

Marjan Debaene, conservatrice en chef du département d’art ancien à M Leuven, complète : « Le Martyre de saint Hippolyte retourne à la cathédrale Saint-Sauveur de Bruges et le prestigieux prêt du Triptyque de la Descente de Croix de Grenade est transféré à l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) pour une grande campagne de restauration. Le chef-d’œuvre La Cène et Le martyre de saint Érasme retournent à la collégiale Saint-Pierre. Il s’agit donc de la dernière chance de voir ces quatre œuvres de Bouts dans la même salle du musée !

À la recherche de Bouts

Dans le cadre de l’exposition, M organise aussi la conférence « Dieric Bouts, un peintre urbain de premier plan et un voile de mystère qui l’entoure », qui se déroulera le 21 mars. Le Dr Stephan Kemperdick, conservateur au Staatliche Museen zu Berlin et grand spécialiste des maîtres flamands, vous invitera à partir à la recherche de Bouts en prenant des détours et vous fera savourer ces errances picturales. L’inscription est obligatoire.

Informations pratiques

Atelier Bouts

16.02 > 28.04.24

www.mleuven.be/programma/atelier-bouts

 

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Plus d’informations : www.mleuven.be.

Bert Cornillie

Voorzitter van M Leuven en Leuvens schepen van cultuur

Hanne Grégoire

Hoofd Communicatie & Pers, M Leuven

 

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